Un peu d’histoire
Avant de débuter notre essai du jour, une présentation de la marque s’impose :
SECMA (pour Société d’Etude de Construction de Mécanique Automobiles) a vu le jour en 1995 à Aniche dans le Nord de la France.
Créée et toujours dirigée par Daniel Renard, secondé par son fils Laurent, celui-ci décide de se lancer dans la construction de véhicules de loisirs, simples de conception, légers, le tout à des tarifs compétitifs.

Performance de GT, poids plume, un autobloquant, des freins increvables et des trains roulants aiguisés. N’en jetez pas c’est la voiture idéale pour les tracks days.

Les châssis sont en acier, et les carrosseries et tableaux de bords en plastique. Le tout réalisé dans l’usine de 8500m². Pour les organes mécaniques, SECMA s’appuie sur des banques d’organes de grands constructeurs.
Le 1er véhicule commercialisé en 1996 a été le Fun Tech.
En 25 ans, plus de 35000 véhicules ont été construits. Cela va de quadricycles sans permis, en passant par l’utilitaire, des véhicules à moteurs essence, électriques, etc.


Le Tour du Propriétaire
Notre voiture du jour est au sommet de la gamme actuelle.
On démarre par le tour extérieur. A mi-chemin entre voiture, buggy et moto, on découvre une carrosserie plastique rouge posée sur un châssis poutre et tubes acier laqués noirs.
Tout petit gabarit, 3m20 de long sur 1m74 de large, celle-ci-ressemble à un gros coléoptère.
Des jantes noires projetées aux 4 extrémités, recouvertes de garde-boues extérieurs à l’arrière façon moto.
A l’avant on fait basculer le long capot pour y découvrir le radiateur, le réservoir d’essence, la batterie, toute la suspension avant et un petit coffre torturé.
A l’arrière, on devine aisément sous le petit cache le 4 cylindres turbo, la boite de vitesse (tous les 2 en provenance de chez Peugeot), la suspension arrière et le magnifique silencieux d’échappement en inox.
Sensations de conduite
On commence par manipuler les portières à ouverture en élytre (façon Lamborghini !!).
On enjambe le haut ponton, et on se laisser glisser en douceur derrière le volant.

Intérieur SECMA F16

1ère impression : assis au ras de la route, les reins sont parfaitement calés dans les mousses recouvertes d’alcantara faisant office de sièges baquets. On ajuste la position de conduite à l’aide du pédalier réglable en profondeur. Sièges et volant sont fixes. On a une bonne largeur aux coudes.
Le tableau de bord noir est réalisé dans un plastique tristounet, qui ne dépareillerait pas dans une voiture des années 80.
Les équipements de conforts : chauffage 2 vitesses, un parebrise dégivrant, un allume cigare et une horloge.
Et c’est tout.
Il est grand temps de démarrer le 4 cylindres turbo qui s’ébroue gentiment.
Avant de s’élancer, précision de taille, il n’y a aucune aide électronique : pas de direction assistée, pas d’ABS, pas d’ESP, pas d’antipatinage.
J’enclenche la 1ère et c’est parti pour notre balade du jour. Les 1ères sensations sont rassurantes. Les rapports de la boite de vitesse se verrouillent sans efforts, l’embrayage est très progressif.
Les autres véhicules vous semblent très haut.
On a une très bonne visibilité avant, beaucoup moins à l’arrière.
Le moteur extrêmement coupleux permet une balade à un rythme nonchalant.
Une ligne droite se présente à nous, j’enfonce la pédale d’accélérateur et passé les 2800 tours/min et
l’enclenchement du turbo, la puissance déboule façon coup de pied aux fesses et ce jusqu’à la zone rouge située à 6200 tours/min. Sensations garanties !
Nous découvrons alors le deuxième visage de la voiture : elle est également dédié à un usage piste.
Performance de GT, poids plume, un autobloquant, des freins increvables et des trains roulants aiguisés. N’en jetez pas c’est la voiture idéale pour les tracks days.
A la fin ce cette prise en main, on en ressort avec la banane sur le visage. C’est un jouet pour grand enfant que nous sommes restés

+ d’infos : secma-performance.fr

SECMA serrure

En chiffres :
225 CV
673 KG
Le 0 à 100 Km/h en 4,8 secondes
Vitesse Max : 240 Km/h
Tarif : à partir de 34 900 € TTC

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