Une fois le lavage et la décontamination effectués on peut se dire que la peinture est totalement propre et débarrassée de toute imperfection ; elle est propre mais il suffit de la regarder au soleil pour constater comme des toiles d’araignées sur la peinture. Il s’agit de microrayures causées par les poussières, les frottements avec des chiffons de mauvaises qualités, le passage dans les rouleaux ou de mauvaises techniques de lavage. Le Polissage sert à corriger ces défauts.
Il s’agit alors d’éliminer une très fine couche de vernis à l’aide d’une pâte plus ou moins abrasive, à la main (très difficile et fastidieux) ou à l’aide d’une polisseuse associée à des mousses (PAD). A noter que la correction est possible sur la couche de vernis, si la peinture est atteinte la correction est impossible.
Avant toute intervention il faut vérifier l’épaisseur de la peinture, pour voir si un ou des polissages ont déjà été effectués et si la couche restante est suffisante. Pour cela on utilise un « PTG », mais en pratique ces appareils sont utilisés quasi exclusivement par les professionnels. Sachez qu’on retire généralement 3 à 4 microns par passe sur des vernis d’une épaisseur allant de 50 à 150 microns.
La dureté du vernis varie aussi suivant les constructeurs. Les voitures allemandes sont réputées pour avoir des vernis durs, à l’inverse des japonaises.
Pour effecteur le polissage il faut donc tout d’abord s’équiper d’une polisseuse. Pour les débutants il est conseillé une machine orbitale : l’avantage est de travailler les micro-rayures sans avoir peur de percer le vernis. Elle travaille sur 2 axes en même temps (central pour la correction et orbitale pour la finition) en reproduisant le mouvement de la main. L’action orbitale prévient la formation d’hologrammes ainsi que de bruler le vernis.
Mais pour « casser » un vernis les machines rotatives sont les plus efficaces car elles n’ont qu’une seule action de rotation, elles chauffent plus vite le vernis et corrigent donc plus facilement. En revanche en cas de mauvaise utilisation, il y a des risques pour le vernis ou les plastiques peints.
L’apparition d’hologrammes est quasi systématique avec les rotatives.
A noter que sont apparues des roto-orbitales alliant le meilleur des 2 mondes !
Lors du choix d’une machine il faut tenir compte de la vitesse de rotation, de la puissance, de la présence d’une régulation électronique (qui permet de maintenir la vitesse de rotation malgré la pression exercée) mais aussi du poids. Il y a tous les prix, de 100 € à 500 €, l’investissement étant aussi fonction de vos besoins (utilisation pour 1 seul véhicule ou plus…). La question de l’intervention d’un professionnel peut se poser vu le coût de l’équipement.
Les marques les plus connues sont Rupes, Krauss, Kestrel, ou encore Flex.
Il faudra aussi vous équiper de différents plateaux, pour atteindre de plus petites surfaces, voire d’une seconde polisseuse de petite taille.
La polisseuse peut être livrée seule ou sous forme de kit avec des pads plus ou moins abrasifs, à utiliser avec le polish adéquat. Nous aborderons la préparation du polissage dans le prochain numéro.
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