Grande fierté de la gastronomie française, le vin est un art luxueux mais il plaît à tout bon vivant et ce, de manière internationale. Cet investissement atypique permet de diversifier son épargne et nécessite une veille constante du marché puisque celui-ci est cyclique.

Passionnés de gastronomie, amateurs de bons vins, cet investissement peut vous intéresser… Le marché du vin est un marché instable, mais il connaît des majorations de prix importants d’une année à l’autre. Prenons comme exemple une bouteille Lafite – Rothschild datant de 1982 qui a été vendue 415€ en 2003. Cette même bouteille a été revendue 2 189€ six années après soit une augmentation de prix de 427%.
Cette plus-value s’explique tout d’abord par son type de produit (produits de grandes consommations – 43.63L/hab. en France par an) mais également par le soucis de l’offre et la demande. La quantité de crus anciens devient de plus en plus rare et de plus en plus prisés. La demande est plus forte que l’offre, alors les prix augmentent. Il y a également un classement des meilleurs crus donc selon celui-ci, les prix vont s’adapter.

Pourquoi investir dans le vin?
Le vin est un art, un art consommable… Si vous ne parvenez pas à le vendre ou tout simplement, vous souhaitez vous faire plaisir, vous pouvez le déguster seul ou en faire profiter autour de vous. Cet investissement reste un investissement plaisir adapté aux passionnés car il est important d’avoir certaines compétences dans ce monde si l’on veut espérer de bons résultats. C’est également un investissement avec des plus-values considérables mais qui ne connaît pas le risque zéro.


Ses risques
Cela reste un placement risqué dominé par sa forte volatilité. Malgré des connaissances pointues sur le monde du vin, il est compliqué voire impossible de prévoir l’évolution de la valeur d’une bouteille. De plus, qui dit bouteille dit stockage. Le vin est fragile et nécessite un environnement adapté à ses besoins très pointilleux. Son coût peut être conséquent car il faut l’espace avec une certaine humidité et une certaine température constante. Le vin, c’est tout un art !
Il faut faire attention également à ce qu’il ne soit pas trop âgé. Il est bien connu que le vin, plus il a de l’âge et plus il est prestigieux… Et bien c’est une erreur! Tous les vins ne se bonifient pas avec le temps. Donc il faut les vendre rapidement avant qu’ils ne perdent en valeur.
Attention à la contrefaçon, il y a un risque réel. Afin d’être plus sûr de la provenance et de la qualité des produits, achetez les bouteilles en caisse. Cela réduit les risques de contrefaçon et c’est plus simple à revendre !
Quand vous faites un placement dans le vin, vous pouvez acheter des bouteilles mais pas que. Voici les 4 types de placements.

Coupe de vin rouge

4 TYPES DE PLACEMENTS

L’achat de bouteilles
L’achat de bouteilles auprès de producteurs, détaillants ou vente aux enchères dans l’optique de remplir sa cave. Ce type de placement nécessite une logistique conséquente. Il vous faut un lieu de stockage avec une température stable et une humidité suffisante pour conserver le vin. Si la cave se trouve chez vous, il vous faudra modifier votre assurance habitation ou prendre un service de stockage où il faut compter 1 à 5€ par an et par bouteille.
Les caves d’investissement
Vous ouvrez votre cave ou vous prenez une cave d’investissement clé en main avec un prestataire expert en vin qui la gèrera pour vous et déterminera la valeur des produits. Pour les caves d’investissement, vous pouvez prévoir de 10 000 à 50 000€ de placement.
Les fonds d’investissements
Zéro bouteille, pas de cave et pas de soucis de logistique, juste un placement financier.
Investissement dans une propriété viticole
C’est un placement sur le très long terme et peu risqué mais demande des fonds nécessaires conséquents. Pour éviter de débourser autant pour vous lancer sur ce marché, vous pouvez rejoindre le GFV (Groupement Foncier Viticole) ou devenir actionnaire via une plateforme participative. Ici l’exploitant donne de l’argent et/ou des bouteilles, il ne faut pas s’attendre à faire du profit.

CONSEILS

  1. Prévoir sur le long terme, minimum 8 ans avant de pouvoir faire du bénéfice. Pour cela, il faut investir dans des vins qui se bonifient avec l’âge et qui ont ce potentiel de vieillissement.
  2. Choisir de très bonnes bouteilles dont on est assuré de sa prise de qualité avec le temps et dans une tranche de prix entre 60 et 200€ (celle où la demande est plus forte)
  3. L’âge de la bouteille : il vaut mieux un vin pas trop âgé (15-20 ans), sinon son prix sera hors budget et vous trouverez moins facilement d’acquéreur.
  4. Prêter attention à la rareté en terme de volume, d’ancienneté et de qualité (connu et reconnu par des experts et grands amateurs pour un investissement réussi). Les français aujourd’hui consomment moins de vin qu’à l’époque mais prêtent attention à la qualité.
  5. Choisir des vins de provenance reconnue pour ses vins prestigieux et qualitatifs tels que:
  • Bordeaux : ce sont des valeurs sûres grâce à sa renommée internationale qui met en confiance celui qui recherche un bon vin rouge français et donc une vente facilitée. Le vin de Bordeaux est aussi reconnu pour sa bonne capacité de conservation.
  • Bourgogne : un prix très élevé qui atteint le prix des domaines de grande renommée tel que La Romanée-Conti qui vend du vin prestigieux et qui les distribue à une clientèle précise… Une bouteille de 2016 ? 21 600€ ! Quand on vous dit que c’est du vin prestigieux…
  • Vallée du Rhône : ils font partis du top 3 des régions de vin au plus fort potentiel…
    Pour répondre à un maximum de demande, varier la provenance des vins.
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